Schémas récurrents : la clair-information pour se libérer

Quand les récurrences reviennent alors que t’as déjà fait le job 12 fois

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26 mars 2024

Virginie Crouzat

La raison pour laquelle telle ou telle problématique est dans ta vie, tu la connais déjà. Tu l’as compris il y a loooongtemps. Et tu l’as bossé! Et pourtant ça revient, encore.

⇒ Tu tombes encore sur la mauvaise personne, toujours dans le même domaine, tu vas finir par croire que c’est une malédiction !

⇒ Impossible encore de trouver un job qui aille vraiment bien, un lieu de vie qui matche pour de bon, un.e chéri.e qui soit à la hauteur de ton humanité (mais iels se cachent où enfin ?!?).

Ça fait 1 000 ans (dans ton ressenti) que tu te bats avec la recherche de sens, que tu avances, que tu comprends, que tu dénoues. Et pourtant, c’est à croire que l’Univers n’a pas pris en compte ton chemin, tes compréhensions, et s’obstine à t’envoyer encore et toujours les mêmes défis à relever.

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Tu me suis? Si non, pas de souci, l’article d’aujourd’hui n’est juste pas pour toi.
Si oui, allons explorer un peu ces histoires de récurrences qui n’en finissent pas de recommencer.
Ça te dit de comprendre pourquoi c’est là? Et comment t’en défaire pour de bon?

Déjà, il faut savoir que ce sont comme les couches d’un oignon : c’est pas parce que tu l’as pelé une fois, ton oignon, que tu es au coeur. Ni même deux ou trois fois. Et si tu sens que tu as besoin de quelqu’un pour t’aider, il te faut quelqu’un qui ait fini de le peler, son oignon, au moins dans certains domaines connexes au tien.

Une fois ces compréhensions intégrées, l’idée c’est d’aller chercher le ou les trucs qui sont restés en déni à chaque fois que tu as bossé la thématique.

 

 

Exemple : récurrences de manque de confiance en soi 

 

Mélanie bosse sur sa confiance en elle. C’est un challenge, parce que sa mère n’avait pas foi en ses compétences. Elle la surprotégeait, souvent, et parfois au contraire elle la laissait toute seule face à des situations qu’elle n’arrivait pas à gérer du haut de ses 7 ans, ses 8 ans, ou ses 12 ans. Elle a travaillé ses émotions, sa vision d’elle-même, le lien avec sa maman. Tout ça a porté ses fruits, dans pas mal de domaines. Elle fait confiance à d’autres femmes, a même développé une communauté d’amies de coeur. Elle arrive à ne pas se fermer aux autres, même aux hommes, et sa vie amoureuse, même si elle reste un peu compliquée, existe bel et bien. Elle gagne vraiment correctement sa vie dans le métier créatif qu’elle a choisi.

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Mais voilà, à nouveau se présente une situation au cours de laquelle Mélanie se sent seule, jugée, est terrassée par la peur et envahie par les images de son impuissance de petite fille.

Et ce qu’elle n’a pas encore vu? Et bien ça dépend de chacun!

Dans son cas, c’est cette impuissance qui lui permettait d’exister, d’attirer l’attention (même négative) de Maman. C’était une forme de rébellion, la seule qu’elle se soit permise d’ailleurs, à cette période-là.

Donc aujourd’hui, dans les moments de stress, les moments de changement, le doute arrive, la perte de sens s’y associe. C’est à ce moment-là qu’elle a besoin de se sentir exister. Et c’est là qu’elle se fait vivre cette impuissance à nouveau. C’est une façon aussi de crier à l’injustice, une façon de dire son envie d’un.e compagnon.e, une façon d’appeler le père qu’elle n’a jamais vraiment eu, bref une tentative de résoudre aujourd’hui à la fois des problèmes actuels et des problèmes passés. 

Si on débuggue la croyance “l’impuissance est ma source d’existence dans le regard de ceux qui m’aiment”, alors on rétablira sa capacité à choisir malgré les doutes, malgré les autres émotions présentes. Elle pourra à nouveau se sentir libre et, bien que vulnérable, apte à exercer son libre-arbitre. Et puis surtout, surtout, si sa structure n’envoie pas à l’Univers “l’impuissance est très utile pour moi”, l’Univers n’aura pas besoin de lui répondre “Oui bien sûr”. Parce que c’est bien ce qu’il fait en permanence : il se plie à toutes nos demandes, à tous nos besoins, même et surtout ceux que nous n’avons pas identifiés clairement, ceux qui ont besoin d’être vus, compris, lâchés, pour que nous soyons enfin aussi épanoui.e.s, aussi vibrant.e.s, vivant.e.s, que ce à quoi aspirent nos coeurs.

 

Parce qu’au final, ce n’est pas toi qui décides quand tu as fini de bosser une thématique. Pour savoir si tu en as fini avec elle, regarde ta vie : si c’est encore là, c’est qu’il reste des choses à voir, à comprendre, et un défi à relever. L’Univers ne fait pas d’erreur, pas plus que ton Être profond. Donc quand on dit que pour se connaître, il faut plonger en Soi, c’est absolument vrai. Mais pour connaître nos dénis et nos zones d’ombres, il faut observer notre vie. Et ses récurrences. Là, on voit exactement le chemin qui est à parcourir!

 

L’exercice qui fait bouger les choses (et c’est aussi simple que ça 😉 )

Pour faire bouger tout ça, du coup, un seul indicateur : ta vie actuelle. Si tu sens déjà, dans ton coeur, où tu vas et comment tu aspires à fonctionner, voici un exercice qui t’aidera à y voir clair :

✅ Prends un crayon et écris le problème récurrent auquel tu es confronté.e. Disons, par exemple, le manque de fluidité / la sensation de lutte constante.

✅ Respire avec ça quelques instants, juste pour te remettre dans cette énergie.

✅ Et puis pose-toi la question (dans ton corps, pas dans ta tête) : Qu’est-ce que ça me permet d’obtenir?

Allez, c’est maintenant! Ne lis pas la suite avant d’avoir fait l’exercice. Si tu lis sans faire l’exercice, tu vas comprendre. Mais comprendre, on n’en a rien à faire! Au final ce que tu veux vraiment, c’est que ça bouge dans ta vie. Et ça, ça ne s’obtient qu’en acceptant de bouger intérieurement. 😉

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a de grandes chances que la réponse ressemble à : « ça me permet de rester en sécurité ». Ça n’est pas clair et pas cohérent pour le mental, mais ressens dans ton corps ce que t’amène cette compréhension. Et laisse faire. 

Quand on conserve une problématique qu’on a déjà travaillé, c’est qu’on a une raison profonde qui prime sur l’aspiration à aller mieux. Une raison prioritaire. La plupart du temps, notre système profond croit que c’est une question de survie.

 

👉🏼 La voir, c’est déjà en sortir à moitié. Faire passer un mouvement de l’inconscient au conscient, ça suffit à remettre en route une dynamique de mouvement. Si tu as fait l’exercice, quoi que tu aies trouvé comme réponse, BRAVO! Ton système profond te remercie 🤗 car il peut se remettre à apprendre et évoluer.

 

Et si tu sens un appel à venir travailler ça en séance, c’est ici =>

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