Transformez vos paradigmes, pour passer du pilotage automatique au vrai libre-arbitre
Nous croyons souvent que les événements qui nous touchent ont une signification, et que c’est notre compréhension qui génère la réaction émotionnelle. Nous croyons aussi au libre-arbitre. Ces présupposés sont erronés, et ils entravent nos possibilités d’entendre ce que nous disent à la fois la Vie et notre Être profond.
Ce que je vous propose ici, c’est une explication complète des mécanismes réels qui oeuvrent en nous. Pourquoi ? Pour vous redonner la possibilité de répondre aux défis qui vous sont proposés, pour vous redonner la possibilité de transformer votre vie.
Ce schéma illustre comment chacun de nous crée sa propre réalité.
En résumé :
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- l’émotion précède la pensée
- émotions et pensées sont toutes les deux des activités réflexes, des programmes issus de notre histoire et de notre éducation
- les choix que nous faisons sont donc basés sur des schémas pré-enregistrés, et le libre-arbitre que nous ressentons est illusoire
Voici donc l’explication du fonctionnement de notre système :
ACTIONS ET REACTIONS DU SYSTEME
1 – Le cerveau limbique s’active, une émotion est ressentie. C’est un réflexe qui précède la cognition.
2 – Le mental est sollicité pour tenter d’expliquer cette émotion. Il génère des pensées réflexes.
3 – Sur la base du vécu émotionnel et mental, un choix s’opère. Quelle part de nous va réagir ? Qu’allons-nous faire ? Le plus souvent, nous avons la sensation d’aller là où est notre évidence, notre justesse et de faire un choix conscient.
4 – Ce choix entraîne une nouvelle expérience, et la boucle recommence !
EXPLICATIONS
1 – L’émotion est basée sur le passé (ce que j’ai déjà ressenti dans des circonstances ou situations similaires). C’est ce que j’appelle le paradigme émotionnel acquis.
2 – Le mental fournit l’explication la plus probable, en se basant uniquement sur ce qu’il connait déjà. A ce titre, il fonctionne exactement comme l’intelligence artificielle ! Notons que son réservoir de connaissance est double : l’inconscient d’abord, puis le conscient. Ce que j’appelle le paradigme mental acquis.
3 – Les 2 points précédents étant basés sur le vécu et les réactions passés, nous comprenons combien la notion de libre-arbitre peut être illusoire à ce niveau-là ! Il s’agit de déterminisme. Et c’est là qu’intervient un troisième et dernier paradigme, le paradigme de nos croyances (plus ou moins conscientes) sur nous-mêmes. Ces 3 paradigmes, ensemble, avec toutes les spécificités qui ne concernent que vous, forment votre identité et le socle de votre personnalité. Le système est conçu pour se valider et se renforcer lui-même : inconsciemment, nous faisons les choix qui confortent le paradigme acquis.
4 – Le choix effectué et réalisé procure une nouvelle expérience. Ce que tu ressens lors de cette expérience vient alimenter les paradigmes (et non la compréhension).
💡 EXEMPLE
Tu cherches le prince charmant (ou la princesse charmante). Une nouvelle rencontre est prévue, tu l’attends avec impatience. Tu as passé 30 minutes à choisir les habits que tu portes, à tel point que tu arrives avec quelques minutes de retard au rendez-vous. Une petite inquiétude pointe… mais il.elle est là, et vous allez enfin pouvoir discuter irl.
Il faut dire que tes expériences précédentes ont toutes été décevantes. Malgré quelques débuts prometteurs, l’autre finit par ne plus donner de nouvelles, ou par te décevoir en se montrant peu attentionné.e, ou pas assez volontaire pour s’engager. Ça finit par saper ta confiance en toi, et en l’autre !
L’échange se passe bien, mais tu ressens quelque chose, un non-dit, un truc sous-jacent ou caché qui ne t’inspire pas confiance. Pourtant, ce qui est dit te plaît, l’autre est physiquement attrayant et vous avez des points communs. La discussion avance, tu es de plus en plus à l’aise. Lorsque vous vous quittez, les regards se sont fait plus ouverts et tu as la sensation qu’il pourrait bien se passer quelque chose entre vous.
Quelle que soit la façon dont la suite se déroule, advient un moment où tu doutes : l’autre semble soudain moins digne de confiance. Il.elle te contacte trop (c’est louche) ou pas assez (c’est louche aussi), veut que tu rencontres ses amis (c’est trop rapide !) ou au contraire préfère que tu les évites (c’est bizarre), bref tu vas interpréter certains signaux de façon négative. Tu vas peu à peu ancrer que tu ne peux pas avoir confiance en lui.elle. Et l’histoire va se terminer un peu abruptement, après une ou deux sessions sexuelles qui s’avèreront décevantes.
Que s’est-il passé ?
Souviens-toi, tu es arrivé.e en retard le premier jour. L’émotion ressentie alors a été niée, supplantée par ce que vous avez vécu ensuite. Mais cela a suffi à te déstabiliser, à te faire douter de toi dans les premiers instants. Cela a été nourri par toutes les fois dans ta vie où tu as douté de toi. Quand le doute s’installe, il se porte sur toi ou sur l’autre indifféremment, mais pousse ton mental à regarder en quoi ce doute est légitime. L’émotion première engendre donc une focalisation du mental sur “ce qui déconne” chez l’autre, qui pourrait expliquer ce ressenti. Dès qu’il trouve un événement ou un comportement sujet à caution, le mental valide le fait que tu avais raison de douter. Il s’auto-valide en te poussant à continuer dans cette voie de la non-confiance. Au final, cela contribue à consolider ton regard sur le monde et sur toi-même, te confirmant dans tes paradigmes. Forcément, l’acte sexuel sera décevant. Et tu resteras dans une forme de libre-arbitre illusoire : tu crois avoir choisi de mettre fin à la relation, mais étant dans un doute constant, tu n’avais pas vraiment le choix.
Tout le travail effectué en clair-information, avec un renforcement en bioénergie, permet de sortir de ces schémas en allégeant la structure de ces mémoires, qu’elles soient récentes ou anciennes.
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