Le printemps est là depuis 2 semaines. Il apporte son lot de changements et requiert disponibilité et ouverture, pour accueillir ce qui est en gestation depuis l’automne et ne demande qu’à s’épanouir.
Ceux qui souffrent d’allergies saisonnières ont probablement quelque chose à regarder dans le manque de disponibilité à l’évolution (peurs, résistance…).
Ces changements seront plus fluides s’ils sont accueillis dans la joie. La vie est un jeu, un grand jeu que nous prenons parfois trop au sérieux. Il existe de belles pistes pour vivre le processus avec plus de douceur et de fluidité. Remettre du jeu dans notre existence permet à notre être de s’habituer à expérimenter échecs, erreurs et prises de risque sans se sentir insécurisé. Au niveau cérébral, la plasticité neuronale (capacité de notre réseau neuronal à se modifier lors des apprentissages) est entretenue par le jeu. Les enfants apprennent par le jeu, et nous maintenons cette capacité en nous autorisant à jouer. Le support de jeu n’importe pas, c’est l’expérience de la légèreté et du plaisir qui importent.
Avec le jeu, la joie revient naturellement. Le mental s’apaise et arrête de tourner en boucle sur les dangers auxquels nous nous croyons exposés et leurs conséquences éventuelles.
Voici quelques pistes :
– jouez avec des enfants,
– profitez des beaux jours pour s’essayer au land art,
– imaginez de nouveaux jeux amoureux avec votre compagnon/compagne,
– mettez-vous au géocaching,
– dansez,
– soyez inventif-ve en cuisine (même si le résultat n’est pas terrible!),
– expérimentez de nouveaux jeux de société (jeux de rôle par exemple),
– etc…
Ne vous mettez pas de limite et osez sortir de vos schémas habituels, afin de renouer avec le plaisir de perdre les anciens repères et d’en acquérir de nouveaux. Ancrez en vous la compréhension du fait que la perte d’équilibre est indispensable à l’évolution. Il suffit de regarder le processus de la marche : à chaque pas, je perds l’équilibre, j’avance, puis je trouve un nouvel équilibre. Le moment est aussi bien choisi pour faire un peu de marche consciente : de préférence dans la nature et pieds nus (mais pas forcément), marchez très doucement en mettant toute votre attention sur les moments de transition. Qu’est ce que je ressens quand je perds l’équilibre? Quand je le retrouve? Comment je perçois les mouvements depuis mon centre de gravité? Focalisez-vous non pas sur la compréhension intellectuelle du processus, mais sur vos ressentis corporels. Essayez de marcher vers l’arrière également. Vous pouvez fermer les yeux si ça vous aide à vous concentrer sur l’intérieur. Cet exercice peut être réalisé autant de fois que vous le souhaitez, faites-le sans sérieux et avec joie !
Vous hiberniez? Alors jouez maintenant!
Et vive le printemps!